Vous avez déjà dû rencontrer ce terme sans savoir forcément à quoi il correspondait. Pour une fois, son nom est bien trouvé : le principe d’open banking désigne l’ouverture numérique des données clients par les institutions bancaires à des services tiers.
Ce système a vu le jour suite à la volonté gouvernementale et européenne d'encourager la modernisation des services de paiement.
Depuis fin 2009, une directive européenne dispose du droit des institutions non-bancaires et non-gouvernementales de gérer des transactions financières.
Cette directive, la DSP1, a formalisé ce droit à travers la création d’un statut officiel de prestataire de service de paiement (PSP). Ce premier texte de loi permettait d’autres facilitations de procédures.
Une décennie plus tard, le secteur bancaire s’est transformé avec la prolifération d’entreprises fintech, accélérant et multipliant le nombre de paiements en ligne en Europe. Ce changement sectoriel a mis en lumière les limites de la DSP1, à savoir un manque de rigueur dans les conditions de vérification d’identité pour les transactions en ligne.
De plus, elle n’avait pas anticipé dans son champ d’action les acteurs fintech, et ne prévoyait pas de niveau d’authentification fort pour les opérations. Un manque problématique face au nombre grandissant de fraudes.
Pour pallier ces manques, la seconde Directive Européenne sur les Services de Paiement ou DSP2 est entrée en vigueur. C’est cette directive qui introduit l’initiation de paiement et motive l’ouverture des données clients à des services tiers par les banques, sous réserve, bien sûr, du consentement de ceux-là.
Parmi les apports de la DSP2, il faut citer :
Nous l'évoquions quelques lignes plus haut, les DSP 1 et 2 ont été mises en place pour mieux répondre à des besoins d'encadrement des paiements en ligne à l'ère des fintech.
Selon cette logique, il faut comprendre que l'open banking permet la réalisation d'un certain nombre de tâches essentielles dans la fluidité des services en ligne, notamment :
Et parmi les différents acteurs présents sur le marché pour ce protocole, un précurseur s’est démarqué : Bridge API.
Bridge API a été lancé en 2011, bien avant l’entrée en vigueur de la seconde directive. Depuis ses débuts, cette entreprise œuvre pour la sécurisation, l’innovation et l'amélioration des systèmes de paiement en ligne et opérations bancaires.
Son objectif est de simplifier l’intermédiaire entre les prestataires de services et les banques. Elle travaille à ce que la donnée bancaire échangée soit la plus qualitative, instantanée et sécurisée possible, le tout à l’échelle européenne.
Leader de son secteur, l’entreprise est devenue la première fintech européenne agréée pour ses services d’initiation de paiement et d’information bancaire par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, une institution intégrée à la Banque de France).
Bridge API sert d’intermédiaire sécurisé entre les banques et les prestataires de services de paiements pour la transmission d’informations bancaires.
Il suffit à l'utilisateur de sélectionner l’établissement bancaire de son choix, de s’authentifier (avec une authentification multifactorielle) et voilà, les informations bancaires sont récupérées, standardisées et visibles dans l'interface du logiciel-prestataire.
Cette récupération des données est ce qu’on nomme “l’agrégation bancaire” et permet bon nombre d'ajustements utiles, comme par exemple la possibilité de catégoriser les données par types pour proposer aux utilisateurs une présentation de l’information plus lisible et cohérente par rapport à l’interface de la solution de service de paiement.
Bridge API est un protocole simple et sécurisé pour la gestion de vos frais quotidiens, c'est d'ailleurs le protocole utilisé par MIA pour vous aider à optimiser vos coûts SaaS sans efforts.