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À moins d’être un aficionado du ménage de printemps numérique, il y a de fortes chances pour que vous n’utilisiez pas tous les logiciels pour lesquels vous payez.
Loin d’être un mythe, les licences payantes qui prennent la poussière – parce que complètement abandonnées ou très peu utilisées – sont la réalité d’une écrasante majorité de structures.
En pratique, quelle part de logiciels est réellement inutilisée ? Que représente ce segment en montant annuel ? Tentons d’analyser concrètement combien cette mauvaise gestion des ressources IT coûte aux entreprises.
Selon un rapport sur l'utilisation des SaaS proposé par Vendr, l’oubli de licences payantes dans les entreprises est un phénomène de grande ampleur, observé dès 2018.
En parallèle de l’adoption accélérée des outils SaaS, les pratiques de SaaS Management n’ont pas suivi.
Pire, de mauvaises pratiques ont vu le jour, sans que l’on mesure à l'époque les coûts qu’elles allaient engendrer.
En ce qui concerne les licences inutilisées, 100% des entreprises sollicitées dans le cadre de l’étude possédaient des licences sous ou non exploitées, avec une moyenne de 1,4 licences inactives pour les PME et ETI en 2020.
Autrement dit, le phénomène de la licence oubliée n’est pas seulement commun, mais il concerne toutes les entreprises équipées d’une flotte logicielle.
Ce qui s'explique très probablement par une multiplication rapide de l’équipement en SaaS sans établissement préalable d’un processus structuré de SaaS Management.
Alors qu'il est admis que les licences inutilisées ou dupliquées augmentent, seuls les plus récents rapports sur l’état de l’art des SaaS s'attardent sur le coût de cette dérive pour les entreprises.
Nous ne faisons pas durer le suspense plus longtemps : en 2025, le coût annuel global des licences oubliées est estimé avoisiner les 21 millions de dollars.
Certes, ce nombre est à lire à l'échelle mondiale mais le montant est suffisamment édifiant pour nous alerter.
Et il alerte d'ailleurs les premiers concernés : après le maintien de l’intégrité sécuritaire des infrastructures, les DSI mentionnent comme objectif stratégique de leur service l’optimisation du budget.
Une priorité qui sous-entend, dans la plupart des cas, une meilleure gestion des licences SaaS.
Et puisqu'une gestion à jour des SaaS est directement corrélée aux enjeux de cybersécurité, la boucle est bouclée.
En effet, selon une autre étude publiée par Gartner, les entreprises qui ne disposent pas d’un système de centralisation pour la gestion de leurs logiciels sont 5 fois plus susceptibles de subir une cyberattaque d’ici 2027.
Les tarifs des licences SaaS ont augmenté ces dernières années, pourtant la dépense globale se poursuit avec dynamisme et ce, indépendamment de la taille des structures ou de leur secteur d’activité.
Chez les PME et ETI, environ 37% des licences sont inutilisées.
Soit 4,2 millions de dollars de pertes pour 11,5 millions de dollars dépensés.
La bonne nouvelle, c’est que l’augmentation des pertes évolue lentement au fil des années.
Cette stabilité s’explique principalement par le niveau croissant de sensibilisation à la gestion des licences, et par l'attribution de ressources humaines responsables de ce sujet.
Un autre élément rassurant vient nuancer ces pertes : la systématisation du protocole de revue des licences.
C’est-à-dire la surveillance à échéance régulière de l’usage factuel des outils facturés à l’entreprise, et le constat de leur utilité ou non.
Cette systématisation de revue est une étape clé dont nous avions parlé précédemment pour vous aider à optimiser votre budget.
Idéalement, cette revue doit être couplée à un outil qui accélère l'entièreté du processus.
Il peut s'agir d'une solution de SaaS Management qui centralise la gestion et la modération de vos licences logicielles dans une plateforme.
Avec le bon outil, la bonne méthodologie et la conscience des économies significatives qu'elles permettent, vous êtes prêts à combler le gouffre monétaire des licences inutilisées.
