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Si vous suivez MIA sur LinkedIn vous le savez déjà (et si vous ne nous suivez pas encore, je vous laisse 30 secondes pour réparer cette erreur), une partie de notre équipe s'est déplacée pour assister au salon.
Pour rappel le salon Tech&Fest est un évènement à l’initiative des régions grenobloise et rhônalpine, ainsi que quelques partenaires, sur le thème de la tech. Cette année, il s’est tenu à l’Alpexpo de Grenoble les 5 et 6 février.
Ce salon rassemble des exposants tels que des entreprises ou des organismes régionaux et convie des conférenciers à prendre la parole sur divers sujets en lien avec le thème. Il est ouvert au public pour quiconque souhaite s’informer sur la technologie et l’innovation. Il s’adresse évidemment aux professionnels du secteur mais aussi aux étudiants en recherche d’opportunités.
Depuis notre stand situé dans le village des startups, nous vous avons accueillis durant les deux jours d’évènement pour échanger sur la cybersécurité. Nous avons profité de cette occasion pour écouter attentivement vos retours d’expérience sur la gestion des outils SaaS en entreprise.
Des conversations enrichissantes mais aussi des découvertes de stands interactifs illustrant un haut niveau de technicité.
Éparpillés parmi les stands plus classiques, on a notamment vu :
- un simulateur de vol,
- des robots-mascottes aux expressions changeantes,
- un simulateur de golf (nous voulions essayer mais la longueur de la file d’attente nous a quelque peu refroidis).
Il y avait même un tableau de jeu géant avec des boutons lumineux pour tester ses réflexes face à un adversaire, installé d’un côté du stand CEA.
En parlant du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), nous avons particulièrement apprécié l’intervention de son directeur de recherches et philosophe des sciences, Etienne Klein.
Pour bien lancer la matinée du mercredi, il a partagé son analyse sur le “sens de la tech”. Nous vous avons préparé une synthèse de cette intervention.
Après une analyse réalisée grâce à un logiciel sur l’évolution des discours publiques, il a été noté que depuis 1980 le terme “progrès” n’a fait que décroitre au profit de l’utilisation du mot “innovation”.
"Innovation" et "progrès", pourtant utilisés de manière interchangeable, ne sont pas des synonymes. Après avoir recherché l'étymologie de ces deux mots, il a constaté des subtilités de sens intéressantes.
L’innovation correspond au maintien du monde tel qu'on le connait là où le progrès incarne une conception améliorée du présent. Il a précisé sa compréhension de cette notion.
Le progrès se retranscrit par une démarche quotidienne et individuelle de travail pour l’avancement de l’existant au bénéfice du bien commun. L'idée de progrès met la société en crise permanente puisqu'elle l'invite à se comparer à ce qu'elle pourrait devenir en mieux.
Sa phrase de conclusion s’est révélée aussi propice à la réflexion que son développement du sujet. Nous vous proposons une re-formulation pour que vous puissiez y réfléchir à votre tour :
“Il faut préserver l’apprentissage de la compétence dans un monde où elle ne découle plus d’un besoin quotidien pour une majorité d'usagers.”
Les moyens n'ont pas été épargnés en termes d'espace : 600 m2 aménagés dans l'Alpexpo pour accueillir les exposants, des foodtrucks, et une vaste zone dédiée au job dating.
De nombreux conférenciers ont été invités pour partager leur expertise durant ces deux jours. La variété des profils a permis d'aborder un large panel de sujets : la santé, le sport, l'art ou encore l'environnement, avec un village dédiée à la décarbonation.
Pour conclure, nous dirons qu'à travers ce salon nous avons perçu une véritable démarche de valorisation de la tech. Nous avons hâte de voir ce que les prochaines éditions nous réservent.
